Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 26 capitoli

Pubblicato: 01-12-23

Ultimo aggiornamento: 25-12-23

 

Commenti: 28 reviews

» Ecrire une review

 

HumourRomance

 

Riassunto: Loi de Murphy : Loi empirique énonçant que si quelque chose peut mal tourner, alors cette chose finira infailliblement par mal tourner.(source wiktionnaire)

 

Disclaimer: Les personnages de "La loi de Murphy" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How can I change the colour/format of my fanfiction?

 

Usually, all fanfictions are automatically formatted to a standard format, but if you need special colours or forms, you can use the following tags. - <b>Text in bold</b> - <i>Text in italic</i> -

<div align="center">Centered text</div& ...

Read more ...

 

 

   Fanfiction :: La loi de Murphy

 

Capitolo 23 :: Chapitre 23

Pubblicato: 23-12-23 - Ultimo aggiornamento: 23-12-23

Commenti: Bonsoir, voici la suite de l'histoire. Nouveau rendez-vous chez le Professeur pour nos deux amoureux. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^ J'espère bien publier un petit chapitre demain mais juste au cas où, passez un bon réveillon et un joyeux Noël.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25


 

Chapitre 23  

 

- Tu es bientôt prêt ?  

 

Ryô sourit en entendant l’impatience grandissante de sa compagne. Elle lui faisait penser aux enfants devant le sapin de Noël sauf qu’elle, elle avait juste rendez-vous à la clinique pour voir si elle pouvait enlever une ou peut-être même les deux attelles et retrouver ainsi une certaine liberté de mouvement.  

 

- Je finis de débarrasser la vaisselle. Le Professeur a dit qu’il ne serait rentré que vers quatorze heures alors ça ne sert à rien de partir maintenant ou on va devoir attendre dans la voiture., lui répondit-il posément.  

 

Il l’entendit grogner de là où elle était, dans le canapé. Elle avait déjà dormi d’un sommeil haché toute la nuit, trop nerveuse pour pouvoir s’apaiser complètement, et il avait dû faire preuve de beaucoup d’imagination pendant la matinée pour la distraire et lui éviter de rester le regard fixé sur l’horloge. Ses lèvres s’en souvenaient encore, pensa-t-il en souriant.  

 

- Seras-tu aussi impatiente lundi quand tu ouvriras ton cadeau ?, lui demanda-t-il, s’appuyant contre le chambranle de la porte et la regardant avec un petit sourire amusé.  

- Non., fit-elle d’un ton bref.  

 

Elle le regarda et se détendit un peu, s’en voulant d’être aussi infernale depuis le matin. Elle avait juste hâte d’être libérée d’au moins une main pour ne serait-ce que pouvoir manger seule ou se moucher ou autre… Ca la priverait aussi de certains moments mais lui ouvrirait d’autres possibilités…  

 

- J’ai déjà mon cadeau de Noël. J’attends juste de pouvoir en profiter pleinement., lui répondit-elle avec un petit sourire coquin.  

 

Il pointa un doigt vers lui et elle acquiesça. La réflexion et la confirmation lui firent un plaisir fou et il approcha d’elle, s’asseyant à ses côtés.  

 

- Je dois me mettre un nœud autour de la tête ? J’en suis capable, tu sais., lui dit-il.  

- Je sais mais je n’en ai pas besoin. Dis-moi juste : vais-je devoir attendre jusqu’au jour de Noël pour pouvoir te toucher ?, l’interrogea-t-elle, un sourcil levé.  

- Je ne sais pas. Ca pourrait m’amuser de te regarder t’impatienter comme tu le fais depuis cette nuit., fit-il, l’index sur le menton.  

- J’ai l’impression que la situation te plaît. Je vis à tes dépens, tu dois tout faire pour moi et… ça te plaît. Pourquoi ? Tu devrais être nerveux, embarrassé, fatigué de cette situation., lui fit-elle remarquer.  

- La situation ne me plaît pas. Je m’y suis adapté. Je préférerais te voir gambader et me houspiller comme tu le fais toujours mais j’avoue que, si je n’ai pas vraiment eu le choix, je ne l’ai pas fait non plus avec déplaisir. Ca m’a obligé à revoir ma position mais je ne m’en porte pas plus mal, loin de là., admit-il.  

- Avant de répondre à ta question, on va aller au rendez-vous, faire tous les examens nécessaires et voir si tu auras enfin au moins une main libre., lui dit-il, la prenant dans ses bras.  

 

Il la sentit se tendre dans ses bras et baissa les yeux vers elle.  

 

- Tu crois que je vais garder ces deux bazars encore quelques jours de plus ?, lui demanda-t-elle, un peu désespérée.  

- Kazue a dit que mon épaule aurait peut-être un peu souffert de l’attaque d’hier mais pas mon poignet., lui rappela-t-elle.  

- Ne tire pas de plan sur la comète ni dans un sens ni dans l’autre., lui conseilla Ryô, comprenant son désir mais ne voulant pas la voir déçue.  

- On sera bientôt fixé alors patiente encore un peu.  

 

Elle acquiesça et il les emmena jusqu’à la voiture puis la clinique dans un trajet des plus silencieux.  

 

- Détends-toi. Si ça ne devait pas se faire aujourd’hui, ça ne sera qu’une histoire de quelques jours., tenta-t-il de l’apaiser.  

- Essaie de ne pas trébucher en m’amenant jusque là., lui enjoignit-elle, se demandant quand Murphy allait faire son retour.  

- Tu veux me vexer ?, lui retourna-t-il d’un air pincé.  

 

Soudain, son pied buta contre la marche du perron et il partit en avant, entendant Kaori crier, anticipant par avance le choc et la douleur. Il se stabilisa et la rehaussa légèrement, lui adressant un sourire moqueur.  

 

- Je gère la situation. Tu croyais vraiment que j’allais te laisser tomber, au propre comme au figuré ?, lui retourna-t-il.  

- Idiot ! Stupide ! Crétin ! Tu m’as foutu la trouille !, hurla-t-elle, s’étant déjà imaginée dans un pire état encore.  

- Doucement, les enfants. Ce n’est pas une cour d’école ici., les rabroua le Professeur.  

- Pardon., s’excusa Kaori, lançant une regard noir à son partenaire… qui se contenta de lui sourire de ce sourire qui la faisait fondre à chaque fois… et une fois encore.  

- Bon, on va examiner tes blessures des membres supérieurs et voir où ça en est., leur annonça le vieil homme.  

- J’ai de la chance, je sais que j’aurai encore votre visite la semaine prochaine pour ta cheville., se félicita-t-il.  

- Je préférerais venir prendre le thé., maugréa Kaori.  

- Tu n’es pas de bonne humeur, on dirait., fit remarquer leur ami.  

 

Comme toujours, Ryô se tenait non loin, appuyé à un mur, et il ricana légèrement.  

 

- Elle n’a presque pas dormi de la nuit, à peine sortie en trois semaines et encore ça s’est mal fini et elle n’est pas aussi indépendante qu’elle le voudrait. Elle a de quoi être de mauvaise humeur., fit-il remarquer.  

- Dis plutôt que je suis carrément dépendante. Je ne peux rien faire seule., gronda-t-elle.  

- Parfois, ça fait du bien de se reposer sur quelqu’un., lui opposa le vieil homme.  

- Oui, c’est vrai., soupira-t-elle.  

- J’ai eu de la chance que Ryô soit là mais là, c’était quand même un peu beaucoup., dit-elle.  

- J’ai eu le résultat de vos prises de sang., leur apprit leur ami, examinant son poignet.  

- Tout va bien. Rien à signaler. C’est une bonne nouvelle, non ?, lui demanda-t-il.  

- Très bonne., murmura-t-elle, le regardant anxieusement tourner, plier et manipuler son poignet, attendant son verdict.  

 

Ryô approcha, venant se positionner derrière elle en soutien. Le Professeur les regarda, heureux de sentir cette connivence entre eux encore bien présente.  

 

- Tu vois ça ?, lui dit-il, lui montrant l’attelle de son poignet.  

- Oui…, répondit-elle, sachant que c’était le moment de vérité.  

 

Elle tenta de ne pas se montrer impatiente mais ne put s’empêcher de laisser ses doigts pianoter sur sa cuisse et de mordiller sa lèvre en attendant.  

 

- Tu l’oublies. C’est fini. Je veux que tu sois prudente pendant quelques jours, pas de charges lourdes mais tu l’utilises pour les tâches courantes. Ce sera ta rééducation., lui annonça-t-il avec un sourire.  

- C’est vrai ?, fit-elle, incrédule.  

- Oui. L’épaule maintenant. Ryô, tu lui enlèves son attelle, s’il te plaît., lui demanda-t-il, se tournant et regardant les précédentes radios.  

 

Le nettoyeur contourna le lit et accomplit sa mission, ses doigts se faisant caressant sur sa partenaire, lui tirant un léger sourire. Il pouvait voir qu’elle était déjà un peu soulagée mais elle devait espérer se débarrasser aussi de l’entrave de son épaule. Il céda la place en silence à son ami qui lui fit passer toute une batterie de tests avant de retirer ses lunettes et les frotter.  

 

- Je dois encore la garder, n’est-ce pas ?, comprit Kaori.  

- Oui. C’est en bonne voie mais encore trop fragile à mon goût., lui expliqua-t-il.  

- Peut-être la semaine prochaine en même temps qu’on changera ton plâtre pour ta cheville. Je vois qu’on a pris soin de la décoration., fit-il, désignant la résine avec tous ces dessins.  

- Oui, les enfants de l’orphelinat. Je suppose que mon poignet ne me permettra pas de me déplacer avec des béquilles ?, l’interrogea-t-elle.  

- Il te faudrait tes deux mains au moins et non, je ne te l’autoriserais pas dans ces conditions. Je peux te fournir un fauteuil roulant si tu veux., lui proposa-t-il.  

- Ce ne sera pas nécessaire… sauf si tu veux tourner en rond…, plaisanta Ryô.  

- Ca te soulagerait peut-être un peu., lui opposa-t-elle.  

- Et perdre ma séance de muscu ? Dans tes rêves., objecta-t-il.  

 

Le Professeur leur indiqua qu’il avait besoin de quelques minutes encore avant de les laisser partir et quitta la pièce.  

 

- Pas trop déçue ?, la questionna Ryô.  

- Un peu mais un, c’est déjà bien, non ?, fit-elle.  

- Ca nous permettra au moins de manger ensemble et pas que tu me nourrisses et toi entre deux. Ca me plaît bien de partager de nouveau un repas avec toi., ajouta-t-elle.  

- Tu pourras de nouveau faire tes mots croisés seule aussi., lui indiqua-t-il avec un sourire mutin.  

- Je commençais à m’habituer à les faire à deux… et ça me plaisait bien., lui opposa-t-elle.  

- Tu pourras aussi te laver seule., murmura-t-il, un peu déçu de perdre ce moment avec elle.  

- Je ne pense pas. Je serai plus libre mais j’aurai toujours besoin de ton aide., objecta-t-elle.  

 

Ils avaient encore des choses à expérimenter tous les deux dans la salle de bains ou autre et elle espérait bien qu’ils profiteraient encore de toutes les occasions possibles.  

 

- Tu l’auras. Je serai encore ton dévoué chevalier servant., lui affirma-t-il, se penchant sur elle pour l’embrasser.  

 

Il n’en eut pas le temps cependant puisque la porte s’ouvrit sur le Professeur qui les observa par dessus ses lunettes.  

 

- J’interromps quelque chose peut-être ?, fit-il.  

- Tu essaies de lui soutirer des adresses pour le Maroc ?, ajouta-t-il.  

 

Un léger marteau apparut au-dessus de sa tête et le frappa avant de disparaître.  

 

- C’était quoi ça ?, fit-il, se frottant le crâne.  

- La capacité d’adaptation de ma compagne., répondit Ryô fièrement.  

- Ta partenaire, tu veux dire, professionnelle., le corrigea son ami, le scrutant attentivement.  

- Non, ma compagne. On ne l’annoncera aux autres que dans deux jours mais voilà, on a décidé de se donner une chance., lui annonça le jeune homme.  

- Mais vous l’aviez déjà compris, je pense., ajouta-t-il.  

- On n’apprend pas à un vieux singe à faire la grimace., admit le Professeur avec un fin sourire.  

- J’espère que tout se passera comme vous le voulez., leur souhaita-t-il.  

- Merci, Professeur., acquiesça Kaori, surprise de l’aisance et du calme avec lequel son compagnon s’était confié.  

 

Leur ami revint près d’eux, jeta quelques notes dans le dossier médical avant de les regarder de nouveau.  

 

- Comme je l’ai dit, je veux que tu gardes cette écharpe encore quelques temps mais tu vas pouvoir l’enlever par moments et ton… compagnon va t’aider à effectuer ces quelques mouvements chaque jour pour faciliter ta rééducation., leur annonça-t-il, tendant une feuille à son protégé.  

 

Ryô la tendit devant elle pour qu’elle puisse voir et ils acquiescèrent, conscients que c’était un autre bon signe.  

 

- Ce sera fait avec beaucoup de sérieux., lui promit-il.  

- Je n’en doute pas. On se revoit dans une semaine pour ton épaule et ta cheville. Pas de douleur anormale ?, la questionna le médecin.  

- Non. Ca va. Je n’ai plus mal à part quand on me secoue trop fort., lui apprit Kaori.  

- Kazue m’a expliqué ce matin. Je suis ravi que ça n’ait pas été plus loin., admit le Professeur.  

- Nous aussi. Merci Professeur. On se revoit dans une semaine., fit Ryô.  

- Je vous préparerai un thé., plaisanta le vieil homme, adressant un clin d’oeil à la jeune femme.  

 

Elle lui sourit franchement, soulagée maintenant que l’examen était fait et qu’elle avait au moins une main de libre. Ryô la reprit à bras et l’emmena jusqu’à la mini.  

 

- Tu ne m’en veux pas de lui avoir dit ? Il ne sera pas là lundi., s’excusa Ryô.  

- Pas de problème., le rassura-t-elle, heureuse de pouvoir joindre le geste à la parole en posant la main sur la sienne.  

 

Ils les regardèrent ainsi quelques instants avant qu’il ne tourne sa paume de main et entrelace leurs doigts.  

 

- C’est très agréable., murmura Kaori, sentant son cœur battre plus fort.  

- On s’y fait., fit Ryô d’un ton désinvolte mais le regard qu’il lui adressa fut des plus éloquents.  

 

Après encore un moment, ils se séparèrent et Ryô les ramena vers l’immeuble.  

 

- De l’autre sens., lui demanda Kaori lorsqu’il la posa dans le divan, son épaule en écharpe contre le dossier.  

- D’accord…, lui concéda-t-il.  

- Et toi en dessous., fit-elle, lui adressant un regard mutin.  

- Encore plus d’accord., lui concéda-t-il à nouveau.  

- La position convient à Madame ?, lui demanda-t-il, une fois assis et elle sur ses genoux.  

 

Kaori le regarda et glissa son bras autour de son cou de manière un peu maladroite mais il l’aida à mieux se positionner.  

 

- Elle me convient très bien., lui confia-t-elle.  

 

Elle approcha de lui et l’embrassa maintenant qu’elle avait un peu plus de latitude de mouvement. Il passa un bras autour de sa taille et la pressa un peu plus contre lui, approfondissant leur échange avec beaucoup de plaisir. Il apprécia de sentir ses doigts frôler sa nuque puis se glisser dans ses cheveux. C’était agréable d’être ainsi touché par la femme qu’il… aimait.  

 

- J’adore avoir retrouvé une main libre., murmura Kaori contre ses lèvres, observant subrepticement ses doigts glisser dans les mèches ébènes.  

- J’adore que tu aies retrouvé une main libre., acquiesça-t-il avec un petit sourire amusé.  

- On va pouvoir expérimenter d’autres choses, non ?, fit-elle, se mordillant la lèvre nerveusement.  

- On pourra… mais chaque chose en son temps. Pour le moment, celle-ci me plaît bien., lui dit-il, reprenant ses lèvres avec un plaisir non dissimulé. 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de